0510 - Page 493 - Sur la fin des années nommées Tchin koan, le même Empereur Tai Tfong fit, pour l'instruction du Prince son héritier, un livre qu'il intitula : La règle des Souverains. Ce livre avait douze chapitres. Le premier avait pour titre : de ce qui regarde la personne du Souverain ; le second : de l'élévation de ses proches ; le troisième : du soin de chercher les Sages ; le quatrième : du choix des Officiers ; le cinquième : de la facilité à écouter les avis et les remontrances ; le sixième : du soin de bannir la médisance et la calomnie ; le septième recommandait d'éviter l'orgueil ; le huitième, d'aimer une honnête épargne ; le neuvième, était des châtiments et des récompenses ; le dixième, de l'application à faire fleurir l'agriculture ; le onzième traitait de l'art militaire, qu'un Prince ne doit pas ignorer ; le douzième traitait des Lettres, qu'un Prince doit doir principalement estimer et cultiver. Toutes ces matières étaient traitées de manière qu'il avait et de quoi former le Prince à la Vertu et de quoi lui apprendre à bien gouverner. Tai Tfong adressant ce livre à son fils, mit à la tête une Préface. La voici
Fait partie de Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l'empire de la Chine et de la Tartarie chinoise / vol. II
- Titre
- 0510 - Page 493 - Sur la fin des années nommées Tchin koan, le même Empereur Tai Tfong fit, pour l'instruction du Prince son héritier, un livre qu'il intitula : La règle des Souverains. Ce livre avait douze chapitres. Le premier avait pour titre : de ce qui regarde la personne du Souverain ; le second : de l'élévation de ses proches ; le troisième : du soin de chercher les Sages ; le quatrième : du choix des Officiers ; le cinquième : de la facilité à écouter les avis et les remontrances ; le sixième : du soin de bannir la médisance et la calomnie ; le septième recommandait d'éviter l'orgueil ; le huitième, d'aimer une honnête épargne ; le neuvième, était des châtiments et des récompenses ; le dixième, de l'application à faire fleurir l'agriculture ; le onzième traitait de l'art militaire, qu'un Prince ne doit pas ignorer ; le douzième traitait des Lettres, qu'un Prince doit doir principalement estimer et cultiver. Toutes ces matières étaient traitées de manière qu'il avait et de quoi former le Prince à la Vertu et de quoi lui apprendre à bien gouverner. Tai Tfong adressant ce livre à son fils, mit à la tête une Préface. La voici
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- ark:/13685/00992x02/0510