0404 - Page 400 - Sociétés savantes. Société médico-psychologique. Séance du 29 février 1864. Responsabilité légale des médecins en Espagne. Procès en détention arbitraire de Dona Juana Sagrera. Rapport fait par la commission nommée dans la séance du 30 mars 1863 pour examiner cette affaire.Deuxième question. Le médecin pourra-t-il déclarer en parfaite connaissance de cause, qu'une personne se traouvait dans ledit état de démence, à une époque donnée, n'ayant vu cette personne que 18 jours avant de faire sa déclaration et pour un objet différent ? Troisième question. Est-il possible qu'une personne se trouve affectée de monomanie, que cet état échappe complètement à l'attention de ceux qui vivent continuellement avec elle, et que cette maladie ne se révèle, ni dans ces conversations, ni dans ses écrits, lorsque ces deux ordres de faits roulent principalement sur des objets qui peuvent le plus directement blesser sa raison et sa sensibilité ?
Fait partie de Annales médico-psychologiques, n°3
- Titre
- 0404 - Page 400 - Sociétés savantes. Société médico-psychologique. Séance du 29 février 1864. Responsabilité légale des médecins en Espagne. Procès en détention arbitraire de Dona Juana Sagrera. Rapport fait par la commission nommée dans la séance du 30 mars 1863 pour examiner cette affaire.Deuxième question. Le médecin pourra-t-il déclarer en parfaite connaissance de cause, qu'une personne se traouvait dans ledit état de démence, à une époque donnée, n'ayant vu cette personne que 18 jours avant de faire sa déclaration et pour un objet différent ? Troisième question. Est-il possible qu'une personne se trouve affectée de monomanie, que cet état échappe complètement à l'attention de ceux qui vivent continuellement avec elle, et que cette maladie ne se révèle, ni dans ces conversations, ni dans ses écrits, lorsque ces deux ordres de faits roulent principalement sur des objets qui peuvent le plus directement blesser sa raison et sa sensibilité ?
- Identifiant
- ark:/13685/90152x1864x03/0404