0380 - Page 375 - Partie scientifique. Travaux originaux. Quelques considérations sur la dent de sagesse inférieure et son ablation, par le Docteur G. Mahé
Fait partie de Le Concours médical, 61e année
- Titre
- 0380 - Page 375 - Partie scientifique. Travaux originaux. Quelques considérations sur la dent de sagesse inférieure et son ablation, par le Docteur G. Mahé
- Description
- Fig. II Dent de sagesse inférieure incluse en position horizontale et dont l’éruption est impossible. En présence d’un accident aigu rendant indispensable une intervention immédlate, celle-ci ne peut plus être que l’extraction chirurgicale. Outre les risques généraux rappelés pour la figure I, elle comporte pour la deuxième molaire des chances extrêmement grandes de disparition (fracture, luxation, extraction indispensable). D’autre part on voit que la première molaire est fort délabrée. Son avenir est donc très limité et le sujet (20 ans) sera, après une opération grave, démuni de toute molaire à cette mâchoire. Si le dentiste - au lieu de mettre son point d’honneur de « technicien » à conserver à tout prix cette dent profondément altérée dès l’âge de 12 ans - avait considéré la situation « en médecin », il l’aurait enlevée. En vertu de la loi bien connue de migration post-antérieure des dents, la deuxième molaire serait venue occuper la majeure partie au moins de l’emplacement de cette première molaire. Par là la dent de sagesse aurait été largement libérée et aurait pu faire une éruption, en position anormale, mais physiologiquement normale. Si l’anomalie de position eût nécessité ultérieurement son avulsion (ce qui n’est nullement certain) celle-ci n’eût plus représenté qu’une opération relativement simple et sans danger
- Identifiant
- ark:/13685/91496x1939/0380