0082 - Page 31 - Jardins, par Albert Flament
Fait partie de Art et médecine, 1932-1933
- Titre
- 0082 - Page 31 - Jardins, par Albert Flament
- Description
- Versailles Les cent marches, ascension de pierre, royales comme les arbres, les grilles et le château illustre. Rien n’existe au monde, qui, au même degré que l’oeuvre de le nôtre : terrasses, parterres d’eau et de fleurs, allées aux longues voutes vertes, réalise l’ordre dans la diversité et la mesure dans la grandeur. C’est là un lieu où apparait la volonté de “subordonner un pays à un parterre central” / En Provence Ce n’est pas un jardin à l’abandon. C’est la nature même, en quelque sorte aidée, guidée choyée. Entre les cyprès, hautes flammes vert-sombre qui semblent frissonner d’aise sous le ciel clément de Théoule, les fleurs rustiques ne parent les marches qu’en vertu de hasards médités. « Nous les voulons répandues dans un apparent désordre, un foisonnement»... désordre souvent effet de l’art
- Identifiant
- ark:/13685/112580x1932_1933/0082