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0866 - Page 862 - L'hystérectomie abdominale totale avec drainage péritonéal direct. Par M. Dartigues

Fait partie de La Presse médicale - [Articles originaux], 1921, Articles originaux

Titre
0866 - Page 862 - L'hystérectomie abdominale totale avec drainage péritonéal direct. Par M. Dartigues
Description
Fig. 1. L'abdomen est ouvert. Comme instrumentation d'écartement autostatique pour maintenir la région opératoire largement accessible et immobile, on voit, en haut, mon laparostat porte-valve, puis, en bas, mon laparostat simple qui donne un écartement complémentaire dans le diamètre transversal pour le champ de vision. Remarquez que ces divers écarteurs maintiennent admirablement les champs opératoires intra-abdominaux éversés en bordure, de telle sorte que les tranches de section laparotomiques sont absolument protégées et qu'on n'a pas besoin d'appliquer de petites pinces fixatrices de compresses. Comme instrumentation de préhension, mon hystérolabe tire sur l'utérus (évidemment il n'est applicable qu'à de petits utérus). Comme instrumentation d'hémostase, mes deux pinces angiostatiques, l'une courbe sur le ligament utéro-ovarien, l'autre droite sur le ligament rond : deux pinces leur faisant face ; entre les deux groupes, section du ligament large / Fig. 2. Ici l'hémostase utéro-annexielle est complète. Le vagin est saisi sur sa paroi antérieure par deux petites pinces tire-balle qui déterminent un pli d'attraction que les ciseaux courbes vont sectionner pour y faire en quelque sorte une colpotomie antérieure par voie abdominale / Fig. 3 et 4. A gauche, par la colpotomie antérieure abdominale, saisie du col utérin avec une pince de Museaux courbe. A droite, en tirant sur le col, on fait la colpotomie circulaire qui finit par détacher complètement l'utérus. Ce temps correspond à l'enlèvement de «la bonde», comme disait Péan, mais par la voie inverse
Identifiant
ark:/13685/100000x1921xartorig/0866