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Nom complet
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Du Bois-Reymond, Emil (1818 - 1896)
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Variante(s) du nom
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Dubois Reymond, Emile
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Date de naissance
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7 novembre 1818
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Lieu de naissance
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Berlin (Allemagne)
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Date de décès
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26 décembre 1896
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Informations biographiques
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Nom: Bois-Reymond, Emil(e) du
Naissance: 07/11/1818
Décès: 26/12/1896
Né à Berlin le 07 Novembre 1818, son père était de Neufchâtel, horloger, conseiller gouvernemental et président du bureau pour les affaires du canton. Il avait émigré vers la capitale de la Prusse.
Sa mère était d’une famille huguenote, expulsée de France sous Louis XIV, et parente de Daniel Chodowiecki, célèbre dessinateur et graveur sur cuivre.
Du Bois Reymond fréquenta l’école communale, puis le collège français de Berlin. A 11 ans, il revint avec ses parents à Neufchâtel, où il fut élève au collège. A 18 ans, revenu à Berlin, il suivit les cours de philosophie à l’Université, mais il n'a jamais fait d'études de théologie, contrairement à ce que certains avaient supposé.
Ultérieurement il fut attiré par les sciences naturelles, les mathématiques, la chimie et la physique, après avoir entendu par hasard un cours de Mitscherlich. Sous l’influence d’Eduard Hallmann, il se tourna vers la physiologie et fut élève, puis assistant de Johannes Müller, procédant à des recherches électro-physiologiques. En 1842, il publia des résultats : "Ueber den sogenannten Froschstrom und die elektromotorischen Fische" (Pog. Ann. 58 Bd). Promu docteur en 1843, sa thèse avait pour sujet : "quae apud veteres de piscibus electricis exstant argumenta". De nombreuses années de travail furent nécessaires, pour aboutir à "Nerven und Muskelphysik". Dès 1843, il fut le précurseur de l’électromyographie, permettant plus tard d'apporter différents renseignements sur de multiples maladies neurologiques et leur classification.
Il fit paraître à Berlin en 3 parties (1848, 1849 et 1860) "Untersuchungen über Thierische Electricität", mettant en évidence une nouvelle méthode d’observation pour une science nouvelle, reconnue en France et Grande Bretagne. Il mit en application le principe de Galvani, selon lequel toute contraction musculaire détermine une différence de potentiel électrique entre deux points éloignés de l’organe.
En 1850, il vint à Paris, avant de se rendre à Londres en 1852, 1855, et 1866, où ses découvertes furent reconnues. Il fut considéré comme élève de Faraday.
En 1851, il devint membre de l’Académie Berlinoise des Sciences, dont il fut le secrétaire perpétuel en 1867. En 1858, il succéda à J. Müller dans la chaire de Physiologie de l’Université de Berlin.
Par la suite, il voyagea en Amérique avec son jeune élève Sachs et fit paraître "Untersuchungen am Zitteraal (Gymnotus electricus)", Leipzig, 1881.
Ses discours furent multiples, dans tous domaines, y compris littéraires :
"Voltaire in seiner Beziehung zur Naturwissenschaft, 1863
Ueber den deutschen Krieg, 1870
Leibniz’sche Gedanken in der neueren Naturwissenschaft, 1871
Ueber eine Akademie der deutschen Sprache, 1874
Darwin versus Galiani, 1876
Der physiologische Unterricht sonst und jetzt, 1878
Ueber die Grenzen des Naturkennens", 1882 : c’est là qu’il exprima son "ignorabimus" (nous ne savons pas et ne saurons jamais), exprimant ainsi les limites de la connaissance scientifique au XIXe siècle.
"Göthe und kein Ende", 1863
Il rédigea aussi avec Reichert les "Archives pour l'Anatomie et la Physiologie", à la suite de J. Müller et en 1877, seul, les "Archives de Physiologie".
Il fêta le 11 Février 1893 le jubilé d’or de son doctorat.
Il est mort le 26 Décembre 1896.
Membre honoraire de la Société Médicale Allemande de Paris dans le recueil de 1865.
[Sources consultées : BLHA]