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Nom complet
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Sergent, Edmond Louis Marie Etienne (1876 - 1969)
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Description
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Directeur de l'Institut Pasteur d'Algérie de 1900 à 1963
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Date de naissance
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23 mars 1876
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Lieu de naissance
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Philippeville (Algérie)
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Date de décès
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20 août 1969
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Lieu de décès
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Andilly (Val d'Oise)
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Informations biographiques
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Nom: Sergent, Etienne Louis Marie Edmond
Naissance: 23/03/1876 à Philippeville (Constantine) (Algérie)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1903, à l'âge de 27 ans.
Etudes antérieures : baccalauréat lettres-philosophie et ès sciences restreint à Alger en 1893, 16 inscriptions à Alger (novembre 1893 - juin 1897)
Internat / externat : externe en 1894 et interne en 1896-1897 à Mustapha
Parents : mère veuve à Alger
[Informations complémentaires]
préparateur à la chaire d'histologie et anatomie pathologique à Alger en 1898-1899
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
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Nom: Sergent, Edmond
Naissance: 1876 à Philippeville
Né le 23 mars 1876 à Philippeville, Edmond Sergent a fait ses études de médecine à l’Ecole d’Alger avant de venir à Paris, où il a soutenu sa thèse pour l’obtention du doctorat le 11 février 1903 sur « la lutte contre les moustiques, une campagne antipaludique en Algérie » (bius, Paris, 1903, n° 172, 91 p.). Le jury était composé du professeur R. Blanchard, président, du professeur Déjerine et des Drs. Launois et Bezançon, Agrégés. Curieusement l’impétrant n’ a pas mentionné les fonctions hospitalières exercées à Alger, et figurant sur la fiche des Archives, relevée par P. Moulinier. L’intérêt des cette étude reposait sur la « campagne de l’Alma, expérience destinée à vérifier la possibilité d’une méthode prophylactique : la guerre contre les moustiques ». Cette campagne antipaludique fut organisée en été-automne 1902 à la gare de l’Alma (est-algérien). Le Dr. Sergent n’a pas manqué de rappeler le rôle essentiel de Laveran en 1880 et 1884. Il faut empêcher l’homme malade d’infecter le moustique et empêcher le moustique d’infecter l’homme. Il a insisté sur la prophylaxie active des Européens en Algérie ; il faut éduquer les colons et surtout étendre le traitement par la quinine, d’autant que le paludisme est une maladie à rechutes. On ignore s’il est retourné exercer en Algérie.
