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Numerabilis


Ophtalmofantôme

Classe de ressource
Physical Object
  • DESCRIPTION
  • A PROPOS
Type d'objet
Objet pédagogique
Identifiant de la notice
ark:/13685/bVQ6Zh
Titre
Ophtalmofantôme
Autre(s) nom(s)
Ophtalmoscope phantome
Notes
Titre alternatif
Ophtalmophantôme
Notes
Titre historique
Auteurs / Intervenants
Simal & Legros
Date
1930
Certitude
Date approximative
Matière / Techniques
Métal
Verre
Mesures
40,5 x 15 x 15 cm
Inscriptions / Signatures
Inscriptions / Marques: Inscription : Sous le socle "2212"
Réf. géographiques
France
Source
Musée d'Histoire de la Médecine, inv. MHM.2022.450
Appartenance
Université Paris Cité. Musée d'Histoire de la Médecine
Licence
Licence Ouverte
A propos
Différents types d'ophtalmophantômes sont imaginés dès le début du XIXe siècle. Il faut cependant attendre le modèle inventé par le Docteur Albert Sachs, vers 1827, pour que l'appareil, transportable et peu onéreux, connaisse le succès. Il est alors décrit comme un masque et son porte-œil disposés sur un socle. La conception d'un modèle plus simple, avec un demi-masque, est attribuée à Georges Guillaume Amatus Luer. Venu travailler à Paris, chez Charrière, dès 1830, il contribue à populariser l'ophtalmophantôme en France, bien que son usage semble rester moins important que dans les territoires germaniques.

Dès 1835, le Docteur Émile Andrieux présente à l'Académie de médecine une version plus complexe de l'appareil : le masque est remplacé par un buste de bronze. En 1866, Robert et Collin (ancienne maison Charrière) perfectionnent encore l'appareil : masque et buste métalliques sont remplacés par un visage en caoutchouc équipé de paupières, ce qui permet d'opérer l’œil dans des conditions encore plus fidèles à la réalité. D'autres modèles (de Waldau, de Leiter) sont également conçus. La production de l'ophtalmophantôme de Luer est cependant attestée au moins jusqu'en 1934.

L'ophtalmophantôme doit permettre aux étudiants en médecine de s'entraîner aux diverses opérations des yeux. Pour se rapprocher au plus près des conditions réelles, un œil d'homme ou de porc est fixé à l'appareil, et une tige métallique imite les mouvements de l’œil entre les paupières. Un assistant, placé à l'arrière de l'appareil, peut moduler ces mouvements pour rendre l'opération plus difficile. Un œil artificiel peut parfois être utilisé pour simuler une opération de la cataracte.