Aller au contenu principal

Numerabilis


La mort de Xavier Bichat

Classe de ressource
Physical Object
  • DESCRIPTION
  • A PROPOS
Type d'objet
Tableau
Identifiant de la notice
ark:/13685/b3KFqI
Titre
La mort de Xavier Bichat
Autre(s) nom(s)
Bichat mourant assisté par les Docteurs Esparron et Roux
Notes
Titre alternatif
Auteurs / Intervenants
Hersent, Louis
Date
1817
Matière / Techniques
Bois
Plâtre
Huile sur toile
Plâtre moulé
Plâtre doré
Mesures
99 x 80 cm
Inscriptions / Signatures
Etiquette: "Exposition Louis Hersent"
Inscription: "Bichât mourant assisté par les Drs Esperaron et Roux Peint par Hersent légué à l’École de médecine de Paris par Pierre Petroz"
Inscription: "Exposition Louis Hersent"
Réf. géographiques
Paris (France)
Source
Musée d'Histoire de la Médecine, inv. MHM.2023.201
Appartenance
Université Paris Cité. Musée d'Histoire de la Médecine
Provenance
Ancien propriétaire: Pierre Petroz
Statut
Classé Monuments Historiques
Licence
Licence Ouverte
A propos
Cette œuvre représente la mort prématurée de Xavier Bichat (1771–1802), rue Chanoinesse (Paris), au matin du 22 juillet 1802. Le médecin a contracté une méningite tuberculeuse, et traverse une agonie de deux semaines avant d'expirer.

Hersent dépeint le dernier soupir de Bichat, vers 4h du matin : le médecin semble déjà presque inconscient. Deux de ses amis proches, les docteurs Jean-Baptiste Esparron et Philibert Joseph Roux, l'assistent dans ses derniers instants. Fréquente dans la peinture romantique au XIXe siècle, la scène du lit de mort est souvent recomposée, et enrichie de multiples symbolismes. Ici, la pendule placée sur la cheminée marque le caractère tragique de l'instant, tandis que la riche bibliothèque en arrière-plan suggère la vie studieuse et dévouée de Bichat, qui a fait de lui un des précurseurs de l'histologie. En 1911, commentant ce tableau, Noé Legrand s'étonne toutefois de l'absence de Mme Desault, alors que sa présence est attestée durant les derniers instants de Bichat.

Exposée au Salon de 1817, la composition connaît le succès : elle attire notamment les éloges du critique Edme-François Miel. La scène, aux accents tragiques, participe à construire l'image mythique d'un Bichat héros romantique, dévoué corps et âme à la médecine.

Deux croquis préparatoires du tableau sont exposés en galerie à New York en 1993. D'autres sont conservés par le Harvard Art Museum (inv. 1999.239). Une copie très fidèle de l’œuvre a également été donnée en 1905 au musée de Brou (Bourg-en-Bresse, inv. 900.5).