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Numerabilis


Petit, Marc-Antoine (1766 - 1811)

Classe de ressource
Person
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  • BIBLIOGRAPHIE
Nom complet
Petit, Marc-Antoine (1766 - 1811)
Description
Médecin et chirurgien lyonnais.
Date de naissance
3 septembre 1766
Lieu de naissance
Lyon (Rhône)
Date de décès
7 juillet 1811
Lieu de décès
Villeurbanne (Rhône)
Identifiant Wikidata
Marc-Antoine Petit (sur Wikidata)
Identifiant IDREF
Marc-Antoine Petit (sur IDRef)
Informations biographiques
Nom: Petit, Marc-Antoine

Médecin et chirurgien lyonnais. Après avoir effectué de brillantes études à Lyon puis à Paris où il est l'élève de Desault, puis à Montpellier où il suit les cours des grands médecins montpelliérains, il réussit en 1788 le concours de chirurgien major de l'Hôtel-Dieu de Lyon où il reste jusqu'en 1799. Il est l'initiateur de la clinique chirurgicale à Lyon et y dispense des cours d'anatomie, d'opérations et de clinique chirurgicale et a comme élève Xavier Bichat. La société savante l'Athénée de Lyon naît grâce à lui. Petit est réputé pour faire d'excellents diagnostics, pour son habileté opératoire et son talent oratoire. L'Ecole de Hôtel-Dieu lui doit sa notoriété. Publie en 1806 l'Essai sur la médecine du coeur (cote : 31159).
Références du Fichier Laborde
B. S. S. Biographie lyonnaise du Lut et Péricaud. p. 225 notice sommaire
B. S. S.
Lugdunensis historiae monumenta. p. XI (vers la fin du vol.)
Ici repose Marc-Antoine Petit docteur et médecin de l'Université de Montpellier, ancien chirurgien en chef du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, membre du Conseil municipal, de l'Académie, de la Société de médecine de la même ville, correspondant de l'Institut de France, etc. Né à Lyon, le 3 novembre 1766 ; il mourut le 7 juillet 1811, à Villeurbanne, où il fut enterré. Sa dépouille mortelle fut rendue à sa patrie par la tendresse et la piété de son épouse, le 13 janvier 1812. Ses nombreux amis ont érigé ce monument à sa mémoire. Elevé par son génie au rang des premiers chirurgiens de l'Europe, savant médecin, éloquent orateur, poëte distingué, il honora ses talents par toutes les vertus de l'homme bienfaisant et sensible. Les larmes de la tendresse ne cesseront pas de couler sur sa cendre, et l'espoir d'être réunis à lui dans ce tombeau peut seul adoucir la douleur de son épouse et de ses enfants.
(Musée lapidaire de Lyon)