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Numerabilis


Ranaïvo, Charles (1874 - ?)

Classe de ressource
Person
  • INFORMATIONS GÉNÉRALES
  • EN SAVOIR PLUS
Nom complet
Ranaïvo, Charles (1874 - ?)
Date de naissance
15 août 1874
Lieu de naissance
Tananarive (Madagascar)
Informations biographiques
Nom: Ranaïvo, Charles
Naissance: 15/08/1874 à Tananarive (Madagascar)

[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1902, à l'âge de 28 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : dispensé des baccalauréats et 16 remises d'inscriptions allouées en 1899 en tant que médecin malgache

[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
Nom: Ranaivo, Charles
Naissance: 1874 à Madagascar

Né à Tananarive le 15 août 1874, Charles Ranaivo, « médecin malgache », a présenté et soutenu sa thèse pour le doctorat en médecine à la faculté de Paris le 21 juillet 1902 à propos des « Pratiques et croyances des Malgaches relatives aux accouchements et à la médecine infantile » (BIU santé, Paris, 1902, n°572, 94 p.). Le professeur Blanchard présidait le jury, composé du professeur Brissaud et des Drs. Gaucher et Wallech, Agrégés. L’impétrant a dédié les résultats de son étude à « M. le général Galliéni, Gouverneur général de Madagascar et dépendances ». L’auteur a rappelé que dans son pays, « les deux plus grands outrages que l’on puisse faire à une personne sont : premièrement de lui souhaiter qu’elle n’aie jamais d’enfant pour veiller sur sa vieillesse et pour l’ensevelir ; secondement de lui souhaiter la mort pendant une grossesse : Matesa bevohoka, c’est-à-dire Tu mourras pendant la grossesse. Veut-on, au contraire, témoigner de la reconnaissance envers quelqu’un, il faut lui dire Maroa fara aman-dinby, Que vous ayez beaucoup d’enfants ». A l’inverse, l’homme répudiera facilement une femme stérile. Mais la femme enceinte est bien surveillée : « malgré l’ignorance des sages-femmes, on voit rarement des cas de mort pendant l’accouchement ». La mortalité infantile est relativement élevée. La population cependant s’accroît grâce à la fécondité naturelle des femmes malgaches, jointe au désir de maternité, à l’organisation de l’assistance médicale et au progrès de l’hygiène publique. Le Dr. Ranaivo se félicite « d’avoir pu suivre pendant plus de trois ans les cours de la Faculté de médecine de Paris », et d’être bientôt « de retour à Madagascar ». Il a probablement exercé à Tananarive.