- Classe de ressource
- Person
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Nom complet
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Ramisiray, Gershon
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Lieu de naissance
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Madagascar
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Informations biographiques
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Nom: Ramisiray, Gershon
Naissance: Madagascar
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1901, à l'âge de ?.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : dispensé des baccalauréats en 1896, 16 inscriptions 1896-1901
Durée des études à Paris : 5 ans
Correspondant : le ministre des Colonies
en 1896, répétiteur à l'Ecole des Langues orientales, a reçu la donation Faucher en 1898-1899
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
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Nom: Ramisiray, Gershon
Naissance: 1873 à Madagascar
Décès: 1930
Né à Tananarive en 1873, Gershon Ramisiray commença ses études de médecine à Tananarive en 1891. Venu en France en 1896 « en accompagnant le Résident de France Hippolyte Laroche que Galliéni venait de remplacer et auquel il a été attaché comme interprète et secrétaire. Ramisiray a participé à l’enseignement du malgache aux Langues Orientales, tout en poursuivant ses études de médecine à la faculté. Il a bénéficié d’une bourse de thèse de la donation Faucher en 1898-99. La veuve de Léon Faucher (1803-1854), député, ministre, journaliste, fit un don de 20.000 F à l’Académie des Sciences morales et politiques pour des bourses de thèses à la faculté de médecine. Le 18 juillet 1901, il présenta et soutint la sienne pour le doctorat, qui avait pour thème : « Pratiques et croyances des Malgaches » (BIU santé, Paris, 1901, n°629, 112 p.). Le doyen était le professeur Brouardel ; le professeur Blanchard fut président du jury, composé des Drs. Charrin, Achard, Desgrez, Agrégés. L’impétrant a déduit que « les Malgaches, malgré leur ignorance et leurs superstitions, ne sont pas dépourvus de logique et que bien souvent le traitement qu’ils apportent dans certaines maladies se rapproche de celui des pays civilisés ». L’origine des maladies les embarrasse. L’absence d’explication est attribuée aux ancêtres et aux sorciers. L’hygiène a fait beaucoup depuis l’occupation française. L’intérêt thérapeutique de plusieurs plantes a été mis en exergue. Cette thèse d’ « anthropologie » eut un certain retentissement. La carrière du Dr. Ramisiray s’est poursuivie en 1909 aux Comores, comme médecin de colonisation « à titre européen », mal accepté par certains. De retour à Madagascar, il s’installa finalement à Tananarive, où il mourut en 1930. Avec des Anciens de l’Ecole de leur capitale, il participa à la fondation d’un Journal médical malgache et d’une Société médicale. Son seul fils mourut jeune. Un de ses petits-neveux, petit-fils de sa sœur aînée, fut son « héritier » : le Dr. Paul Radaody-Ralarosy fut chef de service à l’Institut Pasteur de Tananarive de 1938 à 1957, puis directeur général de la Santé Publique. Il fut aussi Président de l’Académie Malgache de 1958 à sa mort à Tananarive en 1973.
