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- Person
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Nom complet
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Ollivier, Yves Paul Charles Marie (1869 - ?)
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Date de naissance
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16 mars 1869
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Lieu de naissance
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Sainte Suzanne (Réunion)
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Informations biographiques
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Nom: Ollivier, Yves Paul Charles Marie
Naissance: 16/03/1869 à Sainte Suzanne (Réunion)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1891, à l'âge de 22 ans.
Etudes antérieures : baccalauréat ès lettres et ès sciences restreint en 1886 à La Réunion, 16 inscriptions allouées pour cause de Service de santé navale 1887-1889
Parents : père propriétaire à Sainte Suzanne
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
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Nom: Ollivier, Yves Paul Charles Marie
Naissance: 1869 à La Réunion
Yves Ollivier naquit à Sainte-Suzanne, île de la Réunion, le 16 mars 1869 ; il fit partie du service de Santé navale, avant de venir à Paris. Il présenta et soutint sa thèse pour le doctorat à la faculté le 2 juillet 1891, âgé seulement de 22 ans, apportant sa « Contribution à l’étude des maladies mentales des vieillards et en particulier de la démence sénile » (BIU santé, Paris, 1891, n°264, 59p.). Il a dédié son étude à ses « maîtres de Brest », précisant qu’il était à présent « médecin de la Marine ». Le professeur Ball, premier titulaire de la chaire des maladies mentales à Sainte-Anne, présidait le jury, composé du professeur Peter et des Drs. Hanot et Ballet, Agrégés. L’impétrant a distingué les différents délires : persécution, mélancolique et hypochondriaque, religieux, érotique. Chez les vieillards, la manie (surexcitation) est rarement rencontrée, à l’inverse de la mélancolie, la persécution, l’hystérie, l’épilepsie, l’alcoolisme, la paralysie générale. La démence sénile est fréquente, à distinguer de la sénilité précoce chez les sujets jeunes. Selon l’auteur, la manie, la mélancolie et surtout la nostalgie des vieillards sont curables, lorsqu’il n’y a pas de démence. Les lésions principales sont « l’athérome artériel et l’atrophie de la substance nerveuse se traduisant par une diminution de poids de l’encéphale et surtout du cerveau ». Son devenir professionnel reste incertain : un Ollivier, sans prénom, thèse en 1891, est mentionné sur le Guide Rosenwald de l’année 1900. S’agit-il du même ?