- Classe de ressource
- Person
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Nom complet
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Kaddour Ben Mohammed, Félix (ca.1863 - ?)
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Date de naissance
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1863
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Certitude
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Date incertaine ou approximative
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Lieu de naissance
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Djelfa (Algérie)
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Informations biographiques
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Nom: Kaddour Ben Mohammed, Félix
Naissance: 1863 ? à Djelfa (Algérie)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1888, à l'âge de 25 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : dispensé des baccalauréats en 1886
Etudes antérieures : 16 inscriptions à la Faculté libre de Lille (juillet 1886 - juillet 1887) dont 12 d'officier de santé converties en 1886
Parents : père agriculteur à Djelfa
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
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Nom: Kaddour, Ben Moham.
Naissance: 1863 à Djelfa
Frère du précédent, né à Djelfa (300 kms au sud d’Alger) en 1863, il fut officier de santé avant de venir à Paris, où il soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat en médecine. La soutenance eut lieu le 30 janvier 1888, un mois avant son frère. Son étude portait sue « des pneumonies dans les opérations d’extirpation du sein » (bius, Paris, 1888, n° 99,, 59 p.). Il était « lauréat de la faculté libre de médecine de Lille (1883), ex-médecin interne de l’hôpital Saint-Louis (Tunis, 1884-85), ancien médecin sanitaire du Lazaret des Zembres (Tunisie, 1885-86), Membre correspondant de la Société anatomo- clinique de Lille ». Le jury était composé du professeur Lannelongue, Président, avec le professeur Budin et les Drs. Segond et Jalaguier, Agrégés. Le Dr Félix Kadour ben Mohamed a dédié ses travaux « à son Eminence le Cardinal Lavigerie, archevêque d’Alger et Carthage, primat d’Afrique, et son cher parrain le R.P. Louail, missionnaire d’Afrique d’Alger, provincial de France et de Belgique ». A l’aide de quinze observations d’interventions pour tumeurs cancéreuses du sein, il a observé en post-opératoire des phlegmasies thoraciques, en particulier des pneumonies. Elles surviennent dans les formes à larges interventions (grande surface thoracique). L’état antérieur de la plèvre et du poumon y prédispose. On découvre des pneumonies à forme congestive, mal localisées ; il faut penser à répéter las auscultations, surveiller la température et la dyspnée. Le pronostic est grave, malgré un traitement par révulsifs et toniques. Il exerçait à Alger, suivant l’annuaire Rosenwald de l’année 1900.