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- Person
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Nom complet
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Bourayne, Jules (1829 - ?)
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Date de naissance
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6 juillet 1829
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Lieu de naissance
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Saint Pierre (Réunion)
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Informations biographiques
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Nom: Bourayne, Jules
Naissance: 06/07/1829 à Saint-Pierre (Réunion)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1858, à l'âge de 29 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : baccalauréat ès lettres en 1849 et ès sciences en 1851 à Paris, 16 trimestres 1849-1853
Durée des études à Paris : 4 ans
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies]
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Nom: Bourayne, Jules
Naissance: 1829 à La Réunion
Né à Saint-Pierre, Ile de la Réunion, le 6 juillet 1829, Jules Bourayne fit ses études de médecine à Paris : il soutint sa thèse pour le doctorat le 27 août 1858, ayant choisi pour sujet « Du rhumatisme dans la scarlatine » (BIU santé, Paris, 1858, n°266, 48p.). Le jury fut présidé par le professeur Trousseau, entouré de son collègue Guillot et des Drs. Gubler et Verneuil, Agrégés. Le professeur Dubois était doyen. L’impétrant a dédié son étude à trois membres de la famille de Mahy : un M. de Mahy, bienfaiteur, qui l’a toujours encouragé, un ami,François de Mahy, docteur en médecine, fils probable du premier et futur député de la Réunion, et Evariste de Mahy, un oncle ou un cousin peut-être. Il a ajouté « Adolphe Pasteur, docteur en médecine » (1831-1920), Genevois, qu’il rencontra alors que ce dernier, après avoir commencé ses études à Zurich, vint à Paris où il soutint sa thèse en 1857. Le jury était composé du professeur Trousseau, président, entouré du professeur Guillot et des Drs. Gubler et Verneuil, Agrégés. Le professeur Dubois était doyen. A partir de quatorze observations relevées à l’Hôtel-Dieu dans le service du professeur Trousseau, l’impétrant a décrit le rhumatisme scarlatineux, connu depuis le XVIIe siècle et la description en latin de Daniel Sennert, ici rapportée. Plusieurs observations furent faites au début du XIXe siècle. Il n’a pas manqué d’ajouter l’atteinte de la plèvre, du péricarde et de l’endocarde. La cause reste à l’époque « bien obscure ». Le traitement fait appel aux cataplasmes laudanisés sur les articulations endolories, le calomel à doses purgatives, le sulfate de quinine ou le nitrate de potasse, l’application de deux ou trois ventouses scarifiées en cas d’endocardite violente. « Les saignées générales sont d’un pernicieux effet ». Le Guide Rosenwald ne mentionne aucun Bourayne : par contre il existe un docteur Bourayro à Saint-Pierre sur ceux des années1888, 1891, 1892. Ce nom n’a pas été retrouvé dans les thèses listées à la BIU santé. Ne s’agirait-il pas d’une simple erreur d’imprimerie ?