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Numerabilis


Svynos, Aristide (1848 - ?)

Classe de ressource
Person
  • INFORMATIONS GÉNÉRALES
  • EN SAVOIR PLUS
Identifiant de la notice
ark:/13685/refbiogr26544
Nom complet
Svynos, Aristide (1848 - ?)
Date de naissance
18 juin 1848
Lieu de naissance
Calymnos (Turquie)
Informations biographiques
Nom: Svynos, Aristide
Naissance: 18/06/1848 à Calymnos (Turquie)

[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1873, à l'âge de 25 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : équivalence,
Etudes antérieures : 16 inscriptions à Montpellier (novembre 1867 - avril 1871)

[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers]
Nom: Svynos, Aristide
Naissance: 18/06/1848

Né le 18 juin 1848 à Calymnos, au sud de Lesbos, près de la côte turque, Aristide Svynos, après des études de médecine commencées à Montpellier, vint à Paris où il soutint sa thèse de doctorat le 01 juillet 1873 à propos « des amblyopies et des amauroses hystériques » (BIU Santé, Paris, 1873, n° 253, t 19, 54 p. et 1 planche de névro-rétinite). Le doyen de la faculté était le professeur Wurtz. Le jury était présidé par le professeur Jean-Martin Charcot, auquel étaient adjoints le professeur Lorain et les Drs. Proust et Ball, Agrégés. L’impétrant dédia les résultats de ses recherches « à son père et aux siens en langue grecque, ainsi qu’au dr. Galezowski professeur libre d’ophtalmologie à l’Ecole pratique de la faculté ». Il s’efforça de définir l’hystérie, reprenant la définition du Dr. Briquet : « sensibilité extrême du système nerveux, hyperesthésies diverses, douleurs dorsales et epigastriques, anesthésie de la peau, des muscles, des organes des sens, convulsions qui débutent par une constriction epigastrique, perte de connaissance, pleurs et sanglots ». Cette affection touchait autant les hommes que les femmes, contrairement aux idées répandues, s’agissant d’une névrose. L’amblyopie entraîne une diminution plus ou moins complète de l’acuité visuelle ; l’amaurose provoque une perte totale de la vision. Mais le pronostic est favorable. Il faut traiter d’abord l’hystérie et la faradisation de l’œil permet une diminution de l’anesthésie rétinienne. Six observations ont illustré le sujet.

Il était le frère de Georges et Philippe : tous trois ont choisi la même formation à Montpellier, puis Paris.