- Classe de ressource
- Person
- INFORMATIONS GÉNÉRALES
- EN SAVOIR PLUS
-
Nom complet
-
Patricopoulos, Guillaume (1866 - ?)
-
Date de naissance
-
5 février 1866
-
Lieu de naissance
-
Tessaracouta (Turquie)
-
Informations biographiques
-
Nom: Patricopoulos, Guillaume
Naissance: 05/02/1866 à Tessaracouta (Turquie)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1894, à l'âge de 28 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : dispensé des baccalauréats en 1887
Etudes antérieures : 16 inscriptions à Montpellier (décembre 1887 - janvier 1891)
Internat / externat : externe en 1893
Parents : père professeur à Thorph-Kléné à Constantinople
Correspondant : M. Dubois, employé
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers]
-
Nom: Patricopoulos, Guillaume
Naissance: 05/02/1866 à Kirk-Kilissé ou Tessaracouta
Né le 5 février 1868 à Kirk-Kilissé (Turquie d’Europe), ou à Tessaracouta, Guillaume Patricopoulos a commencé ses études de médecine à Montpellier, avant de venir les achever à la faculté de Paris. Il soutint sa thèse pour le doctorat le 6 juin 1894, apportant une « Contribution à l’étude de la neurasthénie d’origine traumatique » (BIU santé, Paris, 1894, n°296, 58 p.). Le professeur Landouzy présidait le jury, composé du professeur Straus et des Drs. Déjerine et Poirier, Agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant était Ancien Externe des hôpitaux de Paris (liste des reçus au concours de 1893 dans la France médicale, Gallica). S’appuyant sur six observations, il a pu démontrer que n’importe quelle personne peut développer cette névrose traumatique, qui peut s’accompagner de signes neurologiques transitoires. Le traitement repose sur « l’isolement absolu et rigoureux, loin de tous les siens, dans une chambre seul, ne voyant que son médecin », afin de vivre loin du lieu de l’évènement, entouré de personnes qui lui parleront de sa guérison prochaine, tout en le faisant marcher le plus possible…. Le Dr. Guillaume Patricopoulos était élève de Charcot et sa thèse fut citée à plusieurs reprises, l’auteur ayant souligné qu’il n’y avait pas une, mais des névroses traumatiques (Les névroses traumatiques, étude pathogénique et clinique, Paris, 1896, Gallica). Cette thèse fut citée en 1905 dans le Catalogue général de la librairie française, Paris, Nilson. Il est possible qu’il soit retourné à Constantinople pour exercer, son Père y étant enseignant.