- Classe de ressource
- Person
- INFORMATIONS GÉNÉRALES
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Nom complet
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Miliaressis (1867 - ?)
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Date de naissance
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11 janvier 1867
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Lieu de naissance
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Céphalonie (Grèce)
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Informations biographiques
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Nom: Miliaressis
Naissance: 11/01/1867 à Céphalonie (Grèce)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1894, à l'âge de 27 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : équivalence des baccalauréats en 1890, 9 inscriptions 1891-1893
Durée des études à Paris : 2 ans
Etudes antérieures : 7 inscriptions à Montpellier (janvier 1890 - octobre 1891)
Parents : père rentier à Argostoli (Céphalonie)
Correspondant : M. Gavo, négociant, 11 avenue de Malakoff
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers]
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Nom: Migliaressi, Georges
Naissance: 11/01/1867 à Céphalonie
Né le 11 janvier 1867 à Céphalonie, île Ionienne, où son père était rentier à Argostoli, Georges Migliaressi (Miliaressi dans le fichier de P. Moulinier) commença ses études de médecine à Montpellier, puis vint à Paris. Il soutint sa thèse pour le doctorat le 27 juin 1894, apportant une « Contribution à l’étude de la dégénérescence kystique des villosités choriales » (BIU Santé, Paris, 1894, n°337, 71p.). Le professeur Brouardel était doyen de la faculté. Le professeur Pinard, obstétricien, présidait le jury, entouré du professeur Terrier et des Drs. Ricard et Valadier, Agrégés. Le candidat dédia son étude aux différents membres de sa famille, en langue grecque. Il fit surtout le panégyrique de son pays d’accueil en ces termes : « … au moment de quitter la France, berceau des fières libertés et nobles passions, notre admiration et éternelle reconnaissance vont au peuple français, qui permet de venir puiser un peu de lumière auprès de ce gigantesque flambeau de science et de progrès, qu’est l’Université de Paris ». Le sujet choisi concernait en fait la « môle » : s’appuyant sur douze observations, l’impétrant a souligné que le diagnostic était impossible avant le quatrième mois de gestation. Le traitement reposait sur le ballon de Champetier de Ribes placé dans l’utérus pour dilater le col, arrêter l’hémorragie et aider à l’expulsion. Le pronostic était sérieux pour la femme ; la cause était inconnue. Le risque rare de dégénérescence maligne ne semble pas avoir été soulevé.