- Classe de ressource
- Person
- INFORMATIONS GÉNÉRALES
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Nom complet
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Harel, Charles Pierre Edouard (1858 - ?)
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Date de naissance
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10 janvier 1858
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Lieu de naissance
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Rivière du Rempart (Maurice, colonie anglaise)
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Informations biographiques
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Nom: Harel, Charles Pierre Edouard
Naissance: 10/01/1858 à Rivière du Rempart (Maurice) (Colonie anglaise)
[Cursus scolaire]
Doctorat de médecine obtenu en 1882, à l'âge de 24 ans.
Baccalauréat et inscriptions à la Faculté de Médecine de Paris : baccalauréat ès lettres en 1876 et ès sciences en 1878 à Paris, 16 inscriptions 1876-1880
Durée des études à Paris : 4 ans
Internat / externat : externe en 1879
Parents : père à l'île Maurice
Correspondant : M. Harel, rentier, 16 rue Chauveau Lagarde
[Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers]
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Nom: Harel, Charles-Pierre-Edouard
Naissance: 1858 à Ile Maurice
Né le 10 janvier 1858 à Rivière du Rempart, île Maurice, Edouard Harel a fait ses études de médecine à la faculté de Paris. Il a présenté et soutenu sa thèse le 23 février 1882 à propos « Des crises gastriques dans l’ataxie locomotrice » (tabès) (BIU santé, Paris, 1882, n°59, 40p.). La fiche de P. Moulinier mentionne qu’il était Externe des hôpitaux, indication qui ne figure pas sur la page-titre de la thèse. Le doyen de la faculté était le professeur Béclard ; Le président du jury était le professeur Ball, entouré du professeur Panas, et des Drs.Legroux et Richelot, Agrégés. A partir de six observations de malades atteints de tabès, l’auteur décrit les douleurs gastriques plus ou moins fulgurantes, en fonction de l’évolution de la maladie, souvent au début. Plus tard, s’y ajoutent les arthropathies, les troubles sensitifs, oculaires. Elles peuvent « se confondre avec l’hystérie, l’intoxication saturnine, voire l’urémie. Il faudra aussi distinguer les crises cardialgiques de la sclérose tabètique, de celles rencontrées dans la myélite aigue, les compressions cervicales, la sclérose en plaques, les tumeurs cérébrales. Le pronostic se confond avec celui de la sclérose des cordons postérieurs ». Le traitement reposait sur la morphine, l’éther, le chloroforme. On ignore si le Dr. Edouard Harel avait une parenté directe ou éloignée avec le Dr. Théodore Harel. Par contre il était probablement hébergé à Paris par son correspondant M. Harel, rentier, 16 rue Chauveau-Lagarde, un oncle ou un cousin. Son lieu d’installation n’est pas connu.