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Numerabilis


Feldmann, S.

Classe de ressource
Person
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Nom complet
Feldmann, S.
Informations biographiques
Nom: Feldmann, S.

Membre honoraire de la Société médicale allemande de Paris sur l'annuaire de 1865 résidant à Paris même. Il en fut secrétaire en 1846.

Il fit paraître chez Baillière en 1852 "Aphorismes de Thérapeutique", 47 p. (BIU Santé Médecine 90960, t 362, n°1, 47p.). Cet écrit fut dédié à Monsieur Flourens, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, membre de l'Académie Française. Peut être cité le second aphorisme : "La forme aphoristique se prête assez bien à ce travail fragmentaire. Je la choisis pour esquisser quelques vues thérapeutiques. Chaque aphorisme énoncera un élément thérapeutique, principe ou fait ".

Un Feldman, sans prénom, médecin, rue Mazagran, 16, a été indiqué sur les listes du recensement des Juifs à Paris en 1852 (Archives du Consistoire de Paris, MM) : il est probable qu'il s'agit du même, d'autant qu'un Feldmann, sans prénom, médecin, rue Mazagran, 9, a été mentionné aussi sur l'Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854.

Mais les Archives Nationales (F 17/4513 et ss.) ont apporté des précisions intéressantes : Sigismund Feldmann, docteur de la faculté de Munich, 36 ans en 1849 (né en 1813) avait obtenu une autorisation provisoire d’exercer dans le département de la Seine pendant 3 ans en 1846. "Il a rendu, sans rétribution aucune, des services notables à la société allemande de bienfaisance en faveur des pauvres malades incapables de s’exprimer en français. Ces services ont été indirectement rendus à la généreuse ville de Paris, qui aurait à la charge de ses hôpitaux la plupart de ces malades". Il avait eu les mêmes fonctions pendant la dernière épidémie de choléra. Il a fourni : diplôme des études universitaires, diplôme du biennium practicum et diplôme d’absolutorium universitaire. Il a fourni à l’appui une lettre datée du 26 Novembre 1849 d’Albert Cohn, vice-président du "deutscher Hilfsverein in Paris". Mais refus pour titres insuffisants le 04 Février 1850. Il semblerait donc qu’il a continué d’exercer. Mais le refus a peut-être été transformé en autorisation ultérieurement, à la suite d’une nouvelle demande avec ou sans recommandation.

[Sources consultées : BIU Santé Médecine, Archives du Consistoire de Paris MM, Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854 et Arch. Nat. F 17/4513 et ss.]