Dieffenbach, Johann Friedrich (1792 - 1847)

Classe de ressource: Person

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Nom complet: Dieffenbach, Johann Friedrich (1792 - 1847)
Description: Chirurgien
Date de naissance: 1 février 1792
Lieu de naissance: Königsberg (Prusse)
Date de décès: 11 novembre 1847
Lieu de décès: Berlin (Allemagne)
Est membre de: Académie nationale de médecine (France)
Identifiant Wikidata: Johann Friedrich Dieffenbach (sur Wikidata)
Identifiant IDREF: Johann Friedrich Dieffenbach (sur IDRef)

Informations biographiques

Nom: Dieffenbach, Johann Friedrich
Naissance: 01/02/1792
Décès: 11/11/1847

Chirurgien.

Né le 01 Février 1792 à Koenigsberg.

Décédé à Berlin le 11 Novembre 1847, en descendant de son cabriolet, frappé d'une apoplexie foudroyante : une note nécrologique a figuré dans la Revue Médico-Chirurgicale de Paris en Novembre 1847 (p. 320).

Fils d'un précepteur au collège Fredericianum, il fit des études de théologie et prit part à la guerre de libération en 1813-14. Il étudia la médecine de 1816 à 1820 à Königsberg. Il fit ensuite un voyage d'études, notamment à Paris : la Gazette des Hôpitaux civils et militaires du 18 Novembre 1847 mentionne qu’en 1822, il se rendit à Paris et y suivit avec avidité les leçons et la clinique de Dupuytren. Mr Dieffenbach était décédé le 11 Novembre précédent. La Gazette des Hôpitaux civils et militaires précise qu'il avait "un culte véritable pour notre célèbre chirurgien, son ancien maître". Il soutint sa thèse en 1822 sur "Nonnulla de regeneratione et transplantatione" (au sujet de quelque régénération et transplantation). En 1830, il devint médecin à la Charité de Berlin, et en 1832, professeur sans chaire.

En 1840, en tant que professeur, il succéda à Karl Ferdinand von Graefe et dirigea la Clinique Chirurgicale de Berlin. Il fut le père de la chirurgie plastique et le premier à pratiquer l’opération du strabisme, ainsi que la section du tendon d'Achille pour remédier au pied bot. D’ailleurs dans la revue Médicale Française et Etrangère de 1840, 1, 422 (BIU Santé Médecine, 90219), à la rubrique Sociétés Savantes et Académie des Sciences (Février 1840), il est indiqué "Guérison du strabisme par la section des muscles de l'œil qui entraînent la déviation de cet organe". Le commentaire précise que "Mr Dieffenbach annonce qu’il a obtenu plusieurs guérisons dans des cas de strabisme, en coupant, au moyen d’une incision étroite pratiquée dans la conjonctive, le muscle droit interne de l'œil, dans des cas où la personne louchait en dedans".

Il a publié :

– "Chirurgische Erfahrungen, besonders die Wiederherstellung zerstörter Theile des menschlichen Körpers", 1847, 4 volumes (expériences chirurgicales, en particulier la reconstruction des parties détruites du corps humain)
– Der Aether gegen den Schmerz, 1847 (l’éther contre la douleur")

Le 18 décembre 1847, la Gazette des Hôpitaux indique que le 12 Décembre à Berlin, le roi de Prusse a rendu une ordonnance qui accorde à la veuve de Dieffenbach une pension de 2000 thalers, soit 8.000 F sur les fonds du ministère de l’instruction publique.

[Sources consultées : DBE et Ackerknecht]