Nom complet

Garre, Claude François

Description

Chirurgien

Références du Fichier Laborde

1783 :
Le 4 avril 1756 il fut pourvu de la charge de Medecin ordinaire des ecuries du roy et le 1er Janvier 1779 cette charge lui fut donné en toute propriété cestadire que sil devait à mourir son successeur en paierait le prix a ses heritiers. Comme il netait pas en regle il solicita un brevet a Mr le Baron de Breteuil. Paris le 26 mars 1781

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J'ai donné, Monsieur, lors de la mort de Mr de la Martiniere la place de chirurgien ordinaire de la grande ecurie quil laissait vacante au Sr Garre qui en remplissoit les fonctions depuis nombre d'années (il demande l'expédition de son brevet).
Le prince de Lambese

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Aujourd'huy 1er novembre 1783 le roy etant a Versailles bien informé du mérite et des talens du Sr Garre membre de l'academie royale de chirurgie et chirurgien major de lécole royale militaire et voulant le recompenser des soins qu'il rend depuis vingt six ans aupres des officiers de sa grande écurie sa majeste la retenu et retient en la place de chirurgien ordinaire de la dite ecurie, vacante par le décès du Sr de la Martiniere pour en jouir sa vie durant et être payé en la dite qualité par chacun an de 600 livres de gages et de 40 sols par jour de nourriture...
Louis

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Arch. K 521 n° 6
Il etait syndic et dépositaire des titres des chirurgiens officiers du Roy de la Reine de la faculté royale et des maisons royales, non aggregés et a ce titre il est pris a parti en 1787 dans un procès qui donne lieu a plusieurs memoires et consultations imprimées. La reponse commence ainsi : Dix chirurgiens officiers et non agregés font circuler dans les sociétés un mémoire contre Me Garre et demandent en souriant a leurs amis : avez vous lu notre memoire ? Il continue sur un ton moitié enjoue moitie meprisant. Ilsagissait dune pretention des Prevosts de St Côme cest a dire de la corporation des chirurgiens de Paris d'empecher les chirurgiens employés à la cour dexercer a Paris quand il navaient pas subi les examens et ne eu les diplomes de la compagnie. A un memoire adresse par ceux-ci leur défenseur naturel Mr de Lambese Garre ajoute cette appostille :
Il connais a fond cette affaire ; la pretention des prevosts du collège de chirurgie est contraire a la loy et à la raison ; j'estime que les chirurgiens des escuries du Roy sont fondés a supplier S.A. Monseigneur le Prince de Lambesk a interposer son autorité et son exedit en leur faveur le 3 octobre 1786. (signature autographe)

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